C’était sympa et le dimanche il y avait du monde,
entre
les joueurs et les supporters. Ils parlaient de rugby
et « refaisaient » les matchs.
Jacques
avait demandé au bureau, l’autorisation
d’appeler son bistrot :
«
Le Racing »
Cette
autorisation lui avait été accordée
sans problème !
Il
faut dire que Jacques Amiset, arrosait facilement les convives et les
joueurs, avec des bouteilles de Ricard.
Plus
tard,
Amiset a acheté l’ancienne
mercerie-épicerie de
Margot Touzet, et il a monté un hôtel restaurant
et
café,
qui a prospéré depuis.
Implantation du terrain :
Comme
j’ai dit plus haut, Mrs Martinez François et
Raymond
avaient mis à notre disposition un champ pour
réaliser
le
terrain. (Il sera, plus tard, acheté par la mairie).
La
première des choses, il a fallu faucher l’herbe,
il y en a
qui ont amené des tondeuses, d’autres des faux
(qui
avaient
tendance à se planter dans la terre au lieu de
couper
l’herbe), ce ne fut pas triste ! Je crois que finalement,
c’est Dalpos
qui est venu avec son tracteur et la faucheuse.
Comme
il y
avait des curées de labour, c'est-à-dire, des
raies de 25
cm environ, laissées par la charrue lors du retournement
de
la
terre, nous les avons fermées avec de la sabline fournie
gracieusement par une entreprise de terrassement que je
connaissais
bien.
Les
‘‘pagelles’’, ont
été
réalisées chez Giraldou, (qui avait
monté chez
lui, un atelier de fonderie de plaques en aluminium par
exemple pour
les noms de rues) avec le concours de Cazeneuve Jean,
champion de
la soudure à l’électricité.
(Jean avait
été
victime d’un accident grave pas
banal : il
était occupé, au bord d’une route
à
dépanner une voiture qui avait un problème de
moteur, une
autre voiture a tamponné à
l’arrière et il
s’est trouvé coincé entre sa voiture
personnelle et
celle qu’il dépannait :
résultat : une
jambe
écrasée, depuis il marchait difficilement et
ça
l’handicapait).
Ces
pagelles
ont été mises en place grâce
à l’aide
de tous les bénévoles :
c’étaient,
parait-il, les plus hautes de toute la région !
Je
me suis
occupé de l’homologation du terrain,
j’ai
soumis un plan à mon collègue de travail de
l’Usine
à gaz de Toulouse :
C.. qui était
chargé du contrôle des nouveaux terrains par la
fédé de
rugby, il est venu voir et après un peu de discussions : il
a
donné son accord malgré que le terrain
soit un peu
court !