Plus tard, nous avons réalisé l’éclairage. Car les entraînements se terminaient tard à la nuit. Par les connaissances diverses
d’entrepreneurs qualifiés ; presque tous les travaux ont été réalisés bénévolement, pour l’amour du rugby.  Pour récolter
quelques fonds, nous avions fabriqué des cartes de membres honoraires que nous donnions à des personnes aimant le rugby,
pour nous aider et ça a bien rapporté !


Des vestiaires ont été réalisés sur un terrain derrière la fonderie de Giraldou, toujours avec les moyens du bord et la sueur
des bénévoles. Dans le dépotoir de la côte, avant le pont, (la municipalité avait décidé de boucher le penchant avec des remblais
durs : débris de construction et autres), pour le sol et le toit, nous avons récupéré des poutrelles défectueuses de hourdis jetées là
par la briqueterie Gélis. J’en ai transporté pas mal avec mon Opel Kadet Karavan.

Giraldou avait eu l’idée de faire des patères avec crochets pour les vêtements réalisés avec des rebuts de coulage en alu.

Inconvénient de taille quand même : le vestiaire était à 200 mètres du terrain, mais ça permettait aux joueurs de s’échauffer pour
rejoindre ce dernier !! 
 

Les douches fonctionnaient d’abord à l’eau froide. Plus tard, le chauffage de l’eau était assuré par une chaudière récupérée et
installée par Giraldou. Il y a eu,  parfois, des alertes à la surchauffe, mais ça marchait quand même ! (Anecdotes : il arrivait parfois
que pour ‘’sanctionner’’  les équipes adverses qui n’avaient pas été ‘’fair-play’’,  nos joueurs leur coupaient l’arrivée d’eau chaude
quand ils étaient bien en train de se doucher, quitte à s’excuser ensuite prétextant d’une erreur  de manipulation. Auparavant, à la
sortie du terrain, il y avait des joueurs qui étaient malencontreusement poussés dans le fossé nauséabond qui longeait le chemin
d’accès au terrain).


Voici les anciens vestiaires désaffectés, tels qu’ils existent encore à ce jour

        

Sur les photos ci-dessous: on aperçoit les pagelles et le bélier construits dans la fonderie Giraldou par lui-même et
Cazeneuve tous deux, aidés par Claude Robert.