Il y a
plusieurs années, (j’étais encore adolescent !) j’ai trouvé un peu par
hasard quelques morceaux de silex taillés. Intrigué et passionné, j’ai continué
à chercher pendant un certain temps. Ainsi, j’ai pu constituer une véritable
collection que j’ai montrée aux Services de la Direction Régionale de
l’Archéologie à Toulouse pour avoir confirmation de ce que je pressentais :
il s’agit d’outils façonnés par les hommes préhistoriques, et plus précisément
par nos ancêtres du paléolithique moyen ! Cette collection se compose de
grattoirs, de flèches, de perçoirs, de lamelles, de nucléus, et autres. De
plus, les sites connus dans notre région pour avoir révélé quelques pièces en
silex n’ont pas des objets de cette qualité.
Lors de l’instruction du dossier
du Château en vue de son inscription à l’Inventaire des Monuments Historiques,
j’ai porté à la connaissance de la Direction Régionale des Affaires Culturelles
Midi Pyrénées l’existence de ce site sur la commune de La Salvetat St Gilles.
Aujourd’hui, les démarches administratives liées au
classement Monument Historique du Château de La Salvetat étant achevées, c’est
avec plaisir que je peux vous faire part de ces informations, et vous
communiquer les photos des silex trouvés sur la commune de La Salvetat.
On
peut
donc dire avec certitude qu’il existait un habitat
préhistorique à La Salvetat
St Gilles, qu’il y a eu une occupation au Moyen Age au cours de
laquelle le
Château de Raymond IV a été bâti, et qui a
été pérennisée jusqu’à nos
jours. On
peut légitimement se poser la question : la période
d’occupation romaine
qui a été importante dans la région (Tolosa) a
t’elle laissé des vestiges à La
Salvetat ?
Ce site
Internet « La Salvetat Autrefois », outil au service de l’histoire de
notre village me semble être le lieu par excellence pour porter à la
connaissance des Salvetains cette découverte.
Un dernier
souhait : ce serait formidable si d’autres Salvetains ayant éventuellement
trouvés des objets en silex sur notre commune le communiquent à l’auteur de ce
site en préservant, bien sûr, le lieu de leur découverte.
Bernard de LABURTHE
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