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Un jour, (en 1970), la chienne de Jean Pierre Esclassan lui échappe et quand il s’en aperçoit, elle
était allée chez Giraldou lequel venait de monter une fonderie d’alu dans la ferme au dessus.
Jean Pierre est donc allé pour la récupérer, mais entre-temps, comme elle était d’humeur, elle s’était
faite saillir par Again, le chien de Giraldou.

Jean Pierre et Giraldou en ont profité pour faire plus ample connaissance. Au cours de la discussion,
Giraldou fervent de rugby, s’est étonné du fait qu’il n’y ait pas de club, à La Salvetat.
Jean Pierre lui a dit que des jeunes taquinaient le ballon ovale, sur les terrains de La Bourdasse.

Il y avait aussi Robert Claude (dit le cheminot), il était souvent chez Giraldou, il lui donnait parfois un coup
de main, et n’a pas été le dernier pour participer au démarrage.

C’est comme cela que l’idée du club a cheminé !

Le problème de départ était d’avoir un terrain pour pouvoir s’entraîner.

Henri Raynaud et Jean Louis Massé sont allés voir M Franc, (alors Maire de la commune), pour lui
demander de leur prêter un terrain dont il était propriétaire. La réponse fut nette et sans commentaires : « Non,
rien pour les jeunes ».
A la suite de ce refus, ils sont allés voir M Cyril propriétaire de la ferme de Taure ; ce dernier les a bien reçus
et a été d’accord pour un terrain sur le plateau à côté de la ferme. Mais, il y avait du travail pour le nettoyer,
ce qui a rebuté les demandeurs. Finalement, ce sont les frères Martinez François et Raymond qui ont accepté le
prêt d’un de leur terrain.

Il faut dire que Claude Robert s’est beaucoup investi pour aider les démarcheurs.

Une réunion préparatoire s’était déjà tenue dans une salle de la mairie de La Salvetat, il a fallu donner un nom au
club, il a d’abord été proposé : SCS (Sporting Club Salvetain).Mais Amiset a objecté que ça faisait ‘’SS’’ de sinistre
mémoire.

Finalement, il a été décidé de nommer le club : RCS (Racing Club Salvetain). Restaient à définir les couleurs des
maillots, ce fut un débat animé : il a été question de verts, puis ensuite de bleu et jaune comme les couleurs
de l’écusson des armoiries de La Salvetat.

Décision : les maillots ont été à bandes horizontales bleu et jaune.

En fait, les chevilles ouvrières de ce club sont, les Fernand Vignères, Jacques Amiset, les frères Martinez et les joueurs
volontaires demandeurs, pour le départ. Un bureau provisoire a démarré, Raynaud Henri faisait office de secrétaire.
Par la suite, Raynaud préférant jouer, j’ai été contacté par les instigateurs, ils m’ont proposé de devenir secrétaire.
Après réflexion, j’ai été d’accord.

Quant aux joueurs, il en est venu d’autres clubs, notamment de Rieumes et du Tac.