PAROISSE DE LA SALVETAT SAINT-GILLES

(Archives notariales 879, f° 85

 

Le 30 mai 1569, le collège Saint-Martial fut le témoin du contrat de fermage suivant. Maître Bernard Audric, recteur de la Salvetat Saint-gilles "en Gascoinhe" affermait à Jean Ramboisson et à Jean Prieur, marchands de Toulouse, tous les fruits décimaux du bénéfice de la Salvetat, sauf le "verroilh" que le recteur réservait pour son vicaire. Le contrat était passé pour quatre années et quatre récoltes et pour le prix et somme de cent soixante livres par an, payables en Toulouse aux termes archiépiscopaux.

Les deux fermiers étaient ténus de payer toutes charges ordinaires et extraordinaires, comme sont les décimes qui leur seraient remboursés au terme de chaque Ascension.

Le recteur répondait des cas fortuits comme l'archevêque le faisait pour ses fermiers "et s'il advenoit aulcun dommaige, les fermiers seront tenus de venir démontrer ce dommaige dans huictaine pour le faire extimer, et où et quand, après le dommaige extimé, ne s'en pourroient accorder, sera loisible aud. Audric recteur de reprendre le bénéfice à sa main en payant auxd Ramboisson et Prieur fermiers les loyaux découstements, dommaiges et intérests..."

 

 

 

       

Vie religieuse à La Salvetat

(Archives départementales)

 

En 1574, le Seigneur de Fourquevaux dans son "Discours au Roi du Comportement de ses sujets" mentionne l'occupation de La Salvetat Saint-Gilles par les Protestants (1)

 

Pierre Louis de Lombrail, Capitoul de Toulouse, au 17ème siècle (3)et Arnaud Rigaud 16ème siècle (2), tous deux Seigneurs de La Salvetat ont été inhumés dans l'Église du village de La Salvetat Saint-Gilles

 

Notes :    (1) Cl. Devic & J. Vaissette, Histoire générale du Languedoc avec des notes et les pièces justificatives, Toulouse, 1879, tXII, c.1069

                (2) Archives départementales de la Haute-Garonne, 3e 11868, n°13207, cité par André Navelle, 1995, t.IX, p.79-81

                   (3) Archives départementales de la Haute-Garonne, 3e 11846, n°5419-2