Fonctionnement :
Les
joueurs étaient de La Salvetat pour la plupart, les autres sont
venus d’autres clubs, par connaissances. Il a fallu
inscrire et prendre les licences et assurances pour tous.
L’ambiance était très bonne. Tous désiraient la réussite du club.
Il ne restait plus qu’à démarrer les rencontres et les championnats.
Matchs amicaux contre Le Vernet et Roques sur Garonne.
Ogé
André et Centime Claude, faisaient office
d’entraîneurs. Les entraînements se faisaient le soir
avant que le soleil
se couche, ou le samedi matin ; puis lorsque le terrain a été éclairé, le mercredi soir.
Un jour,
nous sommes allés, avec le président et les
entraîneurs, à la « bourse aux matchs », je
crois à Toulouse, au
siège de la fédé ? Là
nous avons rencontré des dirigeants de clubs, désireux de
conclure des matchs en amical et un
calendrier a été
établi, ce, malgré que nous ne soyons pas encore connus.
Le
premier match, sur notre terrain à La Salvetat, (contre qui ?)
fut un évènement pour tout le monde : les joueurs et les
premiers supporters. Quand nous allions jouer à l’extérieur, on faisait du co-voiturage.
Tous les
matchs ne se déroulaient pas dans un esprit très «
sportif » ! Il y a eu, parfois, des débordements, des
manifestations
de
colère vite réprimés quand même. On a vu des
supportrices de La Salvetat jouer du parapluie sur des tètes du
public adverse.
Des
insultes et bagarres sans gravité, cela nous faisait quand
même rire (sauf la fois ou j’ai perdu mes lunettes et ma
casquette
: j’ai eu du mal à les ramasser par terre au milieu de la
bagarre). Des arbitres improvisés ont eu du mal, parfois,
à se
faire respecter ! Mais ça roulait et on se faisait connaître.
En
parlant d’arbitres, Claude Robert, un jour, arbitre de touche,
est resté le drapeau levé pendant plusieurs minutes pour
signaler
une
touche, jusqu’à ce que l’arbitre de terrain le voie.
Un autre arbitre de touche : Henri Lanaspéze, se servait du
drapeau comme
argument frappeur pour remettre les joueurs dans le droit chemin !
Après
le match, tout le monde se retrouvait au bar « Le Racing »,
pour la troisième mi-temps, et le Ricard coulait à flots,
certains
joueurs
n’étaient pas les derniers, à lever le coude ! Il y
avait, parfois, des casse croûtes organisés chez le
boucher Fernand et Ginette
Vignères. Ils fournissaient les charcuteries et la boisson, nous passions de bons moments.
C’est aussi chez eux que nous faisions les réunions du bureau, dans la maison voisine de la boucherie.
Le casse croûte après match: